« […] avoir le droit de s’habiller comme on l’entend, d’exprimer par le vêtement qui l’on est, c’est affirmer son indépendance. C’est dire que l’on peut exister et définir ses propres frontières. Et, généralement, cela ne se fait pas sans tumulte, surtout lorsque l’on est une femme et/ou une personne minorisée. »*

L’habit fait bien entendu le moine. S’habiller, choisir ses vêtements c’est communiquer vers l’autre. Communiquer vers l’autre c’est avoir un message à transmettre. Mais alors, que transmet comme message la mode ? Des modes, il y en a de toutes les sortes, vestimentaires, alimentaires, culturelles, technologiques… toutes ces modes parlent du monde dans lequel on vit car elle se définit comme une « manière de vivre, de se comporter, propre à une époque, à un pays ».  Mais ont-elles quelque chose à proposer ? Sont-elles des révolutions ? Toutes les modes se valent-elles ? Peut-on comparer et hiérarchiser les modes ? Ou pour paraphraser Pierre Desproges, doit-on éviter de marcher dedans parce que ça porte malheur ?

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*Mélody Thomas, La mode est politique, Les Insolentes, 2022, citée par Pauline Machado, Pourquoi la mode est-elle (aussi) politique ? in « Terrafemina », 27/04/2022, en ligne

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Les Territoires de la Mémoire asbl