Cité Miroir

Lieu d’exception au service de la citoyenneté,
de la mémoire et du dialogue des cultures

Cinéma

La condition féminine à l’écran

Du 18 octobre 2014 au 19 octobre 2014
Lieu : 
Espace Francisco Ferrer

Le temps d’une après-midi et d’une soirée, le Centre d’Action Laïque de la Province de Liège vous invite à questionner la résistance des femmes grâce à 3 films de qualité. Dans le cadre de la quinzaine “La résistance des femmes en actes”.
Votre ticket vaut pour les 3 séances.

14h - Les femmes du bus 678 (Mohamed Diab, Égypte, 2011, 1h38)

Au Caire, les chemins de trois femmes se croisent. Fayza ne supporte plus de prendre le bus bondé où les hommes se livrent sur elle à des attouchements. Seba, violée un soir de match et délaissée par son fiancé, donne des cours d’autodéfense. Nelly, comédienne délurée, veut porter plainte contre l’homme qui l’a molestée. Fondé sur le premier procès pour harcèlement sexuel qui s’est tenu en Égypte en 2008, ce premier long métrage soulève des tabous sociétaux inquiétants et de grande ampleur.

16h30 - L’Affaire Josey Aimes (Niki Caro, États-Unis, 2005, 2h06)

Début des années 70, Josey Aimes, une jeune mère, fuit un mari abusif. Elle retourne donc dans son Minnesota natal et devient la première femme à se faire employer en tant que mineur. Mais dans cette mine de fer où travaillent la plupart des habitants de la ville y compris son père, les hommes n’ont de cesse de harceler verbalement et physiquement les femmes employées. Se rendant compte que les dirigeants font la sourde oreille à leur plainte et au risque de se mettre à dos sa famille, Josey Aimes devient la porte-parole de ces femmes devant la justice.

19h30 - Syngué Sabour / Pierre de patience (Atiq Rahimi, France/Afghanistan, 2012, 1h42)

Au pied des montagnes de Kaboul, un héros de guerre gît dans le coma, sa jeune femme à son chevet prie pour le ramener à la vie. La guerre fratricide déchire la ville, les combattants sont à leur porte. Dans le chaos de la guerre, contre toute attente, la jeune femme se révèle, prend conscience de son corps, libère sa parole pour confier à son mari ses souvenirs, ses désirs, les plus intimes jusqu’à ses secrets inavouables. L’homme gisant devient alors malgré lui sa « syngué sabour » - sa pierre de patience - cette pierre magique que l’on pose devant soi pour lui souffler tous ses secrets, ses malheurs, ses souffrances jusqu’à ce qu’elle éclate !

 

Organisateur

Centre d'Action Laïque de la Province de Liège

Réservations