Les souffrances et les espoirs des victimes de génocides ou de massacres.
Comment les personnes victimes de telles exactions peuvent-elles se remettre à vivre ? Comment les parents qui, après un génocide, recherchent leurs enfants disparus peuvent-ils tenir alors qu’ils n’ont pas à faire le deuil d’enfants espérés vivants ? Comment comprendre la dégradation de conflits en massacres et génocides ? Quels sont les effets de la transmission du trauma du génocide sur les descendants ? Que nous apprennent les justes du Rwanda et d’ailleurs ?
Programme
Réflexions et témoignages de conférenciers avec le témoignage de Béatrice Mukamulindwa de l'ONG C.C.M.E.S (Cri du Coeur d'Une Mère qui Espère)
Conférenciers
Jacques Roisin
Psychanalyste, chargé de cours en faculté de Droit et Criminologie UCL, auteur de « De la survivance à la vie. Essai sur le traumatisme psychique et sa guérison » (PUF, 2010) et de « Dans la nuit la plus noire, se cache l’humanité. Récits des justes du Rwanda » (Les impressions nouvelles, 2017).
Alexia Jacques
Docteure en Sciences Psychologiques et de l’Education. Chargée de cours et formatrice à l’ULB. Psychothérapeute et systémicienne. Auteure de nombreux articles, dont « Corps et souffrances génocidaires : plongée dans l’univers de la déshumanisation », co-auteure Noémie Girard.
Janine Altounian
Germaniste, essayiste, née de parents arméniens rescapés du génocide de 1915. Auteure de plusieurs ouvrages sur la transmission traumatique, sur la langue de Freud, a été co-traductrice des oeuvres complètes de Freud au PUF et responsable de l’harmonisation dans l’équipe de révision. Auteure de nombreux ouvrages dont « La survivance, traduire le trauma collectif » (Dunod, 2000), « Ouvrez-moi seulement les chemins de l’Arménie – un génocide aux déserts de l’inconscient » (les Belles Lettres, 1990).
Organisateurs
CCMES-Belgique, Les Territoires de la Mémoire et les FPS de Liège