« Pour toujours »… c’était sans doute avec cette crainte en tête qu’un exilé quittait la plupart du temps son pays. Et bien que certains, chiliens, espagnols pour ne citer qu’eux, ont fini par y retourner, le traumatisme de l’arrachement contraint ne s’est jamais effacé. Et si c’est vrai pour les exilés politiques, il convient de rappeler que ça l’est également pour les émigrés économiques et climatiques, et pour tous ceux forcés de fuir pour sauver leur peau. Mais comment combler cette angoisse de l’impossible retour et vivre avec, ou malgré, ce qu’on a laissé derrière ? Parfois les choses les plus ordinaires et les plus familières permettent de recréer une communauté comme un refuge : parler sa langue, cuisiner, jouer, se raconter encore et encore, recréer un bout de son pays perdu dans son pays « d’accueil ».
Une soirée sous le signe de la mémoire des exils chilien et espagnol.
Avec la participation de plusieurs contributeurs et contributrices au numéro.
Organisateur
Une organisation des Territoires de la Mémoire
Tarif
Gratuit
Réservations
Réservations obligatoires via e-mail
à l’adresse aide-memoire@